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Semaine 13 - Le cyclisme & les tracés des JO

Le cyclisme est présent aux Jeux olympiques d’été depuis leur première édition en 1896 à Athènes. Lors de cette édition, 6 titres ont été décernés : 5 en cyclisme sur piste (vitesse, kilomètre, 100 km, 10 km et 12 heures) et 1 en cyclisme sur route : la course en ligne.

Par la suite, certaines épreuves archaïques seront supprimées et d’autres seront rajoutées. À partir des Jeux olympiques d’été de 1936, les épreuves traditionnelles sont établies et figureront aux programmes de toutes les éditions suivantes. Il s’agit de la vitesse, du kilomètre, de la poursuite (à partir de 1964), de la poursuite par équipes, du tandem (qui disparaît après 1976), de la course en ligne et du contre-la-montre (par équipes jusqu’en 1992, individuel ensuite).

Aux Jeux olympiques d’été de 1984, les femmes participent pour la première fois aux épreuves de cyclisme sur route. La première championne olympique de l’histoire du cyclisme est l’Américaine Connie Carpenter.

Le CIO a décidé de supprimer le kilomètre lors des Jeux olympiques d’été de 2008, épreuve pourtant emblématique de ce sport et déjà présente lors des premiers Jeux olympiques. Le BMX fait sa première apparition cette même année.

En 2012, une importante refonte est mise en place, en vue de respecter la parité hommes-femmes. La poursuite individuelle masculine et féminine, la course aux points masculine et féminine et l’américaine sont retirées du programme olympique. La vitesse par équipes, la poursuite par équipes et le keirin sont ajoutés au programme des femmes, tandis que l’omnium fera sa première apparition pour les hommes et les femmes.

L’américaine est de retour en 2020, avec pour la première fois une épreuve féminine.

Manifestation sportive la plus importante au monde, les Jeux olympiques font vibrer des générations entières depuis plus de 120 ans. Sport historique, le cyclisme sur route s’illustre au programme olympique aux côtés du VTT, BMX et cyclisme sur piste.

Présent depuis les débuts des Jeux olympiques modernes, le cyclisme est l’un des plus anciens sports olympiques ! Le vélo de route, notamment, devient une discipline olympique dès la toute première édition des JO à Athènes en 1896. Absent des trois éditions suivantes, le cyclisme sur route réintègre le programme olympique en 1912 pour le bonheur des amoureux de la bicyclette, et ce jusqu’à aujourd’hui. Exclusivement masculines durant près d’un siècle, les épreuves de cyclisme sur route voient les femmes entrer dans la compétition lors des Jeux de Los Angeles 1984.

Les éditions actuelles des Jeux olympiques de vélo de route comportent deux épreuves : la course en ligne individuelle, épreuve traditionnelle emblématique avec un départ de masse. Si les cyclistes roulent en équipe nationale, les médailles sont individuelles. Les coureurs d’un même pays peuvent s’entre-aider pour viser le podium. Cette incroyable course est généralement disputée sur une distance d’environ 250 km chez les hommes et 150 km chez les femmes. le contre-la-montre individuel féminin et masculin, ajouté au programme olympique aux JO d’Atlanta en 1996. Les athlètes s’élancent chacun leur tour sur un circuit de 40 à 50 km pour les hommes et de 30 à 40 km pour les femmes. Une épreuve solitaire impressionnante où le cycliste doit réaliser le meilleur temps au chrono pour être sacré champion ou championne. Certaines épreuves aujourd’hui disparues du programme de cyclisme olympique furent disputées par le passé : la course sur route par équipes (jusqu’en 1956) et le 100 km contre-la-montre par équipes (jusqu’en 1992).

  • Jeannie Longo ou Jeannie Longo-Ciprelli est une cycliste française, née le 31 octobre 1958 à Annecy. Dotée d’une longévité sportive exceptionnelle, elle possède un palmarès unique, avec 60 titres nationaux, 13 titres de championne du monde et un titre olympique. Son époux est Patrice Ciprelli
  • Médailles : Course en ligne féminine de cyclisme sur route aux Jeux olympiques d’été de 1992.

 

  • José Beyaert, né le 1er octobre 1925 à Lens et mort le 11 juin 2005 à La Rochelle, est un coureur cycliste français. Après avoir remporté la course en ligne dés Jeux olympiques en 1948, il est professionnel de 1949 à 1953. En participant au deuxième Tour de Colombie en 1952 qu’il remporte, Beyaert tombe amoureux du pays où il passe une grande partie de sa vie.

 

  • Robert Charpentier, né le 4 avril 1916 à Maule (Yvelines) et mort le 29 octobre 1966 à Issy-les-Moulineaux, est un coureur cycliste français. Orphelin très jeune, il débute rapidement dans la vie comme garçon boucher. Il entre au début de 1933 au C.S. 15e. Il finit alors deuxième de la demi-finale du Premier Pas Dunlop, terminant sixième en finale, puis il remporte Paris-Malesherbes (comptant pour le Prix Yellow), et le lendemain Paris-Chartres.
  • En 1934, il gagne le championnat de la Boucherie, Paris-Saint-Quentin, Paris-Mouy, Paris-Cayeux, et Paris-Contres.
  • En octobre 1935, il gagne l’Omnium des jeunes routiers, au Vel’Div’. En août 1936, il est deuxième de Paris-Dieppe.
  • En 1936, il est surtout triple champion olympique, sur route individuel et par équipes, ainsi que sur piste en poursuite par équipes. Il est alors licencié au Vélo Club de Levallois (le VCL), ainsi que Guy Lapébie, second de l’épreuve individuelle sur route et Jean Goujon, membre de l’équipe de poursuite par équipe. Guy Lapébie lui contesta toujours sa victoire dans l’épreuve sur route olympique individuelle. L’entraîneur olympique s’appelait Paul Ruinart.
  • Le 14 juin 2005, le palais des sports Robert-Charpentier (5e surface sportive européenne couverte, avec trois gymnases) était inauguré par Jean-François Lamour à Issy-les-Moulineaux.
  • Il est enterré au cimetière de Trivaux à Meudon

 

  • Armand Blanchonnet est un coureur cycliste français né le 23 décembre 1903 à Gipcy dans l’Allier est mort le 17 septembre 1968 à Cernay-la-Ville. Surnommé Le Phénomène, il est double champion olympique aux Jeux olympiques d’été de 1924, remportant la course en ligne individuelle et la course des nations.
  • Il est double champion olympique sur route, aux JO de 1924. Habitant à Villeneuve-la-Garenne, il commence le sport au Club Vélocipédique Dionysien en s’entraînant à la course à pied, à la natation et au cyclisme. Ajusteur mécanicien, son entraînement en fait un athlète squelettique alors qu’il n’a que 17 ans1. Sur le Challenge Riguelle, Blanchonnet est repéré par Paul Ruinart qui le recrute dans son équipe. Expédié à Oran pour faire son service militaire, Blanchonnet est rapatrié à Joinville durant l’hiver 1923 pour préparer les Jeux.
  • Aux championnats de France amateur de 1924, dans la région de Bordeaux à la mi-juin, Blanchonnet part en solitaire à cent kilomètres de l’arrivée avant d’être rattrapé par André Leducq dans le dernier kilomètre de la course. Son partenaire d’entraînement au Vélo Club de Levallois (VCL), Leducq le décrit de la manière suivante : « grand, bien découplé, beau avec un air de distinction naturelle. Une souplesse innée sur la pédale. Une facilité dans l’allure exaspérante pour les autres. Mais insouciant, et même indifférent avec des réactions imprévisibles. Un être tombé d’une autre planète. ». Pré-sélectionné par Paul Ruinard, il fait partie des quatre titulaires pour les Jeux olympiques.
  • La course en ligne individuelle masculine, disputée sur la forme d’un contre-la-montre individuel sur un parcours de 188 kilomètres à travers la banlieue parisienne qui commence et termine dans le stade olympique Yves-du-Manoir, Armand Blanchonnet remporte le premier titre olympique de la France dans l’histoire de l’épreuve avec un temps de 6 h 20 min 48 s. Le « phénomène » réalise une performance extraordinaire pour devancer tous ses concurrents de plus de dix minutes. Quelques jours plus tard, dans l’épreuve par équipe sur le même parcours, il obtient une nouvelle victoire qui permet à la France aux temps cumulés de devancer tous leurs concurrent.
  • Il mesure 1,80 mètre et pèse 78 kg , le coureur blond se place comme l’un des meilleurs routiers du monde sur une distance de 100 kilomètres, son entraîneur Ruinart pense qu’il est même le meilleur. En 1926, il devient l’homme fort du V.C.L. après le passage chez les professionnels d’André Leducq, Georges Wambst ou encore René Hamel. Vainqueur du Prix d’Ouverture, de Paris-Evreux, de Paris-Orléans et du championnat de Paris, Blanchonnet domine les compétitions nationales. Le militaire serait volontiers passé professionnel avec ses camarades s’il avait été au courant à temps de leur projet. Il n’est pas en condition suffisante pour disputer le championnat du monde 1926.
  • Passé professionnel en 1927, Armand Blanchonnet s’exile en Allemagne pour courir sous les couleurs de la firme Opel. L’entreprise lui offre 100 000 francs pour tenter de battre le record de l’heure mais il refuse. En 1931, il devient Champion de France sur route devant 50 000 spectateurs avec près de deux minutes d’avance sur tous les adversaires qu’il passe tour à tour.
  • Après sa carrière sportive, Blanchonnet devient expert en automobiles dans une grande compagnie d’assurances.

Le cyclisme comprend diverses disciplines, qui témoignent à la fois de son ancienneté et de sa modernité ; mais la discipline la plus ancienne reste le cyclisme sur route. Au cours du 19e siècle, le cyclisme connaît un réel succès populaire en tant que loisir avec l’invention de la bicyclette, et les premières courses s’organisent quelques années plus tard. On trouve mention de la première course cycliste en 1868, dans le parc de Saint Cloud à Paris. Peu de temps après, des fédérations nationales commencent à se structurer, et finalement une fédération internationale est fondée en 1900, pour régir l’organisation des différentes disciplines ; il s’agit de l’Union Cycliste Internationale.

Le cyclisme sur route se court en extérieur, et comporte deux types d’épreuves aux Jeux Olympiques ; une course en ligne, ainsi qu’une course contre-la-montre individuelle.

  • La course en ligne se fait en départ groupé, et comporte une grande part de tactique et d’endurance ; bien souvent, les courses de plus de 120 kilomètres pour les femmes et plus de 200 kilomètres pour les hommes se jouent sur un sprint final de quelques centaines de mètre, ce qui exige des coureurs un placement irréprochable et une capacité à s’économiser pendant toute la première partie de la course.
  • Le contre-la-montre est un effort solitaire, puisque les coureurs partent cette fois chacun leur tour à intervalle régulier, et non pas en peloton. L’effort est également plus court, puisqu’un contre-la-montre se déroule sur une distance dépassant rarement les 50 kilomètres. La régularité, la concentration, l’économie des efforts grâce à une position aérodynamique ainsi que la puissance développée par le coureur font la différence dans cette épreuve.

 

Le cyclisme sur route fait partie des disciplines historiques des Jeux Olympiques, puisque ce sport faisait déjà partie du programme des sports lors des Jeux de la Ière Olympiade moderne en 1896 à Athènes. Absent trois éditions de 1900 à 1908, le cyclisme sur route n’a plus manqué une seule édition des Jeux Olympiques, et les femmes sont entrées au programme en 1984, alors que l’épreuve de contre-la-montre a été intégrée en 1996.

Jusqu’en 1996, les coureurs professionnels n’étaient pas autorisés à participer aux Jeux Olympiques. Depuis les Jeux d’Atlanta, les membres du peloton professionnel sont conviés, redonnant du prestige à des épreuves olympiques désormais trustées par les meilleurs coureurs mondiaux.

Épreuves contre-la-montre

  • Femmes : samedi 27 juillet 2024, 14h30 – 16h00
  • Hommes : samedi 27 juillet 2024, 16h30 – 18h00
  • Nombre d’athlètes : 35 femmes, 35 hommes
  • Intervalle de départ entre chaque athlète : 1 minute et 30 secondes
  • Parcours : 32,4 kilomètres ; 150 mètres de dénivelé positif
  • Lieu de départ : Esplanade des Invalides, Paris
  • Lieu d’arrivée : pont Alexandre III, Paris

 

Épreuves en ligne

Hommes :

  • Samedi 3 août 2024, 11h00 – 18h15
  • Nombre d’athlètes : 90
  • Parcours : 273 kilomètres de course ; 2 800 mètres de dénivelé positif
  • Lieu de départ : Trocadéro, Paris
  • Lieu d’arrivée : Trocadéro, Paris

Femmes :

  • Dimanche 4 août 2024, 14h00 – 18h45
  • Nombre d’athlètes : 90
  • Parcours :  158 kilomètres de course ; 1 700 mètres de dénivelé positif
  • Lieu de départ : Trocadéro, Paris
  • Lieu d’arrivée : Trocadéro, Paris

 

Au départ du Trocadéro à Paris, le tracé des épreuves en ligne emmènera d’abord les pelotons masculin et féminin en vallée de Chevreuse, avant un circuit final du côté de la butte Montmartre.

Pour la première fois, femmes et hommes partageront le même parcours pour l’épreuve chronométrée : un aller-retour spectaculaire depuis les Invalides jusqu’au Bois de Vincennes, avant de franchir la ligne d’arrivée tracée sur le pont Alexandre III.

Retrouvez ici les cartes des tracés des épreuves

 

Les champions français du cyclisme

Le cyclisme

Le cyclisme comprend diverses disciplines, qui témoignent à la fois de son ancienneté et de sa modernité ; mais la discipline la plus ancienne reste le cyclisme sur route.

Jeannie LONGO

Jeannie Longo ou Jeannie Longo-Ciprelli est une cycliste française, née le 31 octobre 1958 à Annecy. Dotée d’une longévité sportive exceptionnelle, elle possède un palmarès unique, avec 60 titres nationaux, 13 titres de championne du monde et un titre olympique.

Robert CHARPENTIER

Des exemples de talent mal exploité, le cyclisme en compte un certain nombre. Robert Charpentier propose un peu l’archétype du coureur au potentiel gâché. Triple champion olympique à 20 ans, unanimement reconnu comme le plus bel athlète de sa génération, son palmarès ne rend pas justice à sa valeur. La faute à un tempérament qui est souvent venu télescoper les exigences du haut niveau.

José BEYAERT

est  né le 1ᵉʳ octobre 1925 à Lens et mort le 11 juin 2005 à La Rochelle, est un coureur cycliste français. Après avoir remporté la course en ligne des Jeux olympiques en 1948, il est professionnel de 1949 à 1953.