Le handicap n’est pas un sujet que l’on aborde facilement, on l’approche généralement sous l’angle de la loi, des quotas et des campagnes de sensibilisation. La CCAS, par le biais de l’accord de 2023/2026 a pris pleinement la mesure des actions à mener et a décidé de traiter ce sujet de façon collaborative, inclusive et innovante. Bien sûr, les conditions matérielles sont au cœur de cet accord, mais il a surtout pour but de transformer durablement les mentalités, de dépasser les préjugés.
Dans nos villages vacances, nos ACM, nos bureaux et nos ateliers, la question du handicap reste encore une réalité invisible. Pourtant, nos collègues ou nos bénéficiaires en situation de handicap sont bien là. Parce que le handicap ne se voit pas toujours, en parler reste difficile mais rien n’est impossible et nous avons tous un rôle à jouer.
En effet, l’inclusion ne repose pas uniquement sur les managers, les ressources humaines ou la direction. Elle commence aussi dans les gestes simples du quotidien : une écoute attentive, un regard bienveillant, une remarque qu’on évite, une main qu’on tend. Être collègue d’une personne en situation de handicap, c’est d’abord être un collègue comme les autres, avec un peu plus d’attention.
Mais pour que cela fonctionne, il faut que chacun se sente à sa place, sans jugement, sans malaise, sans tabou. Créer un environnement réellement inclusif, c’est faire en sorte que tout le monde puisse être lui-même, quelles que soient ses différences.
Dans quelques semaines, la CCAS va mettre en place des « tuteurs handicap ». Une formation sera mise en œuvre pour permettre aux tuteurs de mieux comprendre le collègue en situation de handicap, ses difficultés, ses réactions à l’environnement de travail et ses besoins. Car l’inclusion n’est pas une affaire de grandes déclarations. La prise en compte du handicap, c’est une affaire de gestes quotidiens et c’est avec vous que nous construirons un monde professionnel plus juste, plus solidaire, plus digne.