Le water-polo est un sport initialement très violent, développé aux États-Unis au 19e siècle, et codifié dès 1897 afin d’en limiter les aspects dangereux et les nombreuses bagarres qui émaillent les matchs. Ce sport se développe également en Europe, notamment en Angleterre, où il a été codifié en 1870 par la London Swimming Association, sous une forme plus rapide mais moins violente que son pendant américain. La formule européenne finira par s’imposer et est aujourd’hui pratiquée de manière universelle. Le premier match international s’est tenu en 1890, opposant l’Angleterre à l’Écosse (l’Écosse s’est imposée 4-0).
Le water-polo voit deux équipes de sept joueurs s’affronter dans une piscine dont les dimensions peuvent varier entre 20 x 10 m et 30 x 20 m (la FINA demande des dimensions de 30 x 20 m pour les matchs masculins et de 25 x 20 m pour les matchs féminins). Les matchs sont joués en quatre périodes de huit minutes chacune. Les joueurs, à l’exception du gardien, ne peuvent toucher le ballon que d’une main. Une possession dure 30 secondes : si l’équipe n’a pas attaqué au bout de ce délai, le ballon passe à l’adversaire.
Le water-polo est un sport physique où les contacts sont autorisés avec les joueurs qui ont le ballon. Le physique, l’endurance et la puissance sont donc d’une importance capitale pour les joueurs, ainsi qu’un certain sens tactique, comme dans chaque sport collectif.
Le water-polo est l’un des sports collectifs les plus anciens des Jeux Olympiques de l’ère moderne, puisqu’il fait son entrée au programme olympique en même temps que le rugby en 1900, d’abord sous la forme d’une compétition entre clubs, puis d’un tournoi entre pays à partir de 1908. Les femmes n’accèdent cependant aux Jeux Olympiques qu’un siècle plus tard, à partir des Jeux de Sydney en 2000.
Les pays européens exercent une domination sans partage sur le palmarès olympique masculin du water-polo, ne laissant échapper aucun titre depuis 1908. La Hongrie domine principalement ce palmarès, avec un total impressionnant de neuf titres olympiques. Le palmarès féminin ne se dirige pas vers une telle hégémonie du vieux continent, puisque, en six éditions, les États-Unis ont remporté les trois derniers tournois à Londres en 2012, à Rio en 2016 et à Tokyo en 2021.
Lorsque le baron Pierre de Coubertin lance les Jeux modernes en 1896, il n’y a ni flamme, ni relais. C’est en 1928, à Amsterdam, que le feu reprend sa place de symbole protecteur, quand les organisateurs décident d’allumer une vasque dans le stade olympique.
En 1996, le dernier relayeur fut l’ancien boxeur professionnel américain Muhammad Ali, champion olympique aux Jeux de 1960 sous le nom de Cassius Clay. Dans une grande émotion générale, Muhammad Ali, atteint de la maladie de Parkinson, approcha sa main tremblante tenant le flambeau olympique vers la vasque encore éteinte.
En 1992, la vasque olympique est allumée par une flèche embrasée tirée par l’archer paralympique espagnol Antonio Rebollo.
En 1992, c’est Michel Platini, légende du football français de l’époque, qui allume la vasque avec un jeune.
JO Paris 2024 : Marie-José Pérec et Teddy Riner ont allumé la vasque olympique. Les icônes du sport français, Marie-José Pérec et Teddy Riner, ont allumé la vasque olympique installée dans le jardin des Tuileries.
Cathy Freeman, Australienne aux origines aborigènes, allume la flamme olympique en tant que dernière relayeuse de la torche. Elle fut choisie comme symbole de la volonté de réconciliation entre les Aborigènes et les descendants des migrants européens. Lors de ces Jeux, elle remporte la médaille d’or de la course du 400 mètres.