L’histoire du mountain bike est relativement récente et remonte aux années 1970, à la volonté de certains cyclistes de sortir de la route pour s’aventurer sur tous types de chemins. Dans les années 1990, des vélos sont conçus pour résister aux chocs ; ce sont les premiers mountain bikes (vélos tout terrain). Dès ce moment, la pratique se développe, et le mountain bike devient un sport à part entière qui commence à se structurer. Les premières compétitions officieuses se déroulent dans les années 1980, avec les premiers championnats du monde officiels organisés en 1990.
Il fait son entrée aux Jeux olympiques en 1996 à Atlanta. Seul le cross-country est une discipline olympique ; les autres disciplines du VTT ne sont pas représentées.
Le mountain bike dispose de deux épreuves, une féminine et une masculine, appelées cross-country. Il s’agit d’une course en ligne de plusieurs tours autour d’une boucle, dont le terrain montagneux et accidenté éprouve les qualités techniques, d’endurance et de résistance des athlètes.
Les courses se déroulent en départ groupé et sont généralement composées de plusieurs boucles pour atteindre une distance de quelques dizaines de kilomètres, que les coureurs parcourent en 1h20 à 1h40 de course intense et riche en rebondissements.
Dans sa courte histoire olympique, le mountain bike est dominé par la France et la Suisse, qui terminent régulièrement sur le podium, se partageant 16 des 42 médailles attribuées dans l’épreuve. Julien Absalon détient le titre de double champion olympique de VTT.
Les champions Olympiques :
Année | Lieu | Champion olympique |
2008 | Pékin, Chine | Julien Absalon |
2012 | Londres, Royaume-Uni | Jaroslav Kulhavý |
2016 | Rio de Janeiro, Brésil | Nino Schurter |
2020 | Tokyo, Japon | Tom Pidcock |
Et en 2024 ?
Le programme du VTT aux Jeux olympiques de Paris 2024 se déroule le dimanche 28 et le lundi 29 juillet, les titres olympiques hommes et femmes étant décernés chaque jour de compétition. L’ensemble du programme olympique du VTT se déroule sur la colline d’Élancourt.
Le Réseau des Musées Olympiques (RMO) a été fondé le 7 septembre 2006 à Lausanne sous la direction des présidents du CIO, Jacques Rogge et Juan Antonio Samaranch. Il compte 34 musées olympiques répartis dans le monde entier.
L’objectif du RMO est de trouver des moyens de travailler ensemble sur des projets communs dans le but d’améliorer leur qualité et de partager les coûts.
Au cours des 17 dernières années, le réseau est intervenu sur le marché des acquisitions et dans le traitement des collections, des échanges, des coproductions, des programmes éducatifs, des publications et des programmes de développement des entreprises, attirant plus de 1,5 million de visiteurs par an. Ce chiffre est toutefois destiné à augmenter de manière significative grâce à des projets majeurs de création de nouveaux musées olympiques et à une potentielle « plateforme mondiale » pour attirer non seulement le public in situ, mais aussi de manière virtuelle.
C’est Pierre de Coubertin, rénovateur des Jeux Olympiques et créateur du Comité International Olympique (CIO), qui a eu l’idée d’un musée dédié à l’olympisme. Ouvert en 1993 à Ouchy, au sud de Lausanne, il est entièrement placé sous le signe des jeux sportifs qui unissent le monde. Il a reçu le prix du musée européen de l’année en 1995 et est inscrit comme bien culturel suisse d’importance nationale.
Le principal objectif du Réseau des musées olympiques est de promouvoir davantage les valeurs du sport et de l’Olympisme en :
Et en France à Paris ?
Des figures de skate de Louise-Aina Taboulet devant La Victoire de Samothrace, des sauts de BMX de PJ Martini dans les couloirs de la galerie d’Apollon, le breakeur Dany Dann dansant devant les chefs-d’œuvre de la peinture italienne ou le basketteur Diamant Blazi dribblant devant la pyramide en verre : en quelques images séduisantes, le Musée du Louvre a présenté, mardi 23 avril, quelques-uns des influenceurs et athlètes qui allaient accompagner le lancement de son opération de festivités culturelles autour des Jeux olympiques et paralympiques (JOP) de Paris. L’institution culturelle s’est associée à quatre autres grands musées parisiens — le Centre Pompidou, le musée du Quai Branly, l’Orangerie et le musée d’Orsay — pour offrir un jeu de pistes en cinq parcours.