Le Beach Volley est un sport collectif opposant deux équipes de deux joueurs sur un terrain de sable. Le Beach-Volley fait son apparition en Californie (1920), puis se propage en Europe dans les années suivantes. Le premier tournoi de volleyball de plage est organisé en 1947, prémices d’un circuit opposant plusieurs centaines de joueurs sur les plages californiennes, lancé dans les années 1950. Dans les années 1980, la première organisation de joueurs professionnels est créée, et le premier tournoi international sous l’égide de la Fédération Internationale de Volleyball (FIVB) a lieu en 1987. Les matchs sont disputés en deux sets gagnants, les deux premiers se jouant en 21 points gagnants, et l’éventuel troisième set en quinze. Les équipes étant de seulement deux joueurs, les espaces sont beaucoup plus grands sur le terrain, et demandent donc d’excellents réflexes de la part des joueurs. Les matchs se jouant en extérieur, il faut également aux joueurs de grandes capacités d’adaptabilité, puisque le vent, le soleil ou encore la pluie peuvent influencer les conditions de jeu.
Le volley-ball de plage a fait ses débuts olympiques officiels aux Jeux d’Atlanta en 1996, après une apparition en tant que sport de démonstration en 1992, à Barcelone. Le Brésil et les Etats-Unis se sont taillé les plus gros palmarès de ce sport, en se partageant 24 médailles (dont 10 en or) sur 42 possibles. Les seuls autres pays à avoir remporté l’or dans ce sport sont l’Allemagne dans le tournoi masculin à Londres en 2012 et dans le tournoi féminin à Rio en 2016, l’Australie chez les femmes à domicile en 2000, et la Norvège chez les hommes à Tokyo en 2021. Depuis l’instauration du beach-volley au programme olympique, seulement quatorze pays ont remporté au moins une médaille.
Et cette année 2024 aux Jeux Olympiques :
Les épreuves de beach-volley ou volley-ball de plage aux Jeux olympiques d’été de 2024 ont lieu du 27 juillet au 10 août 2024. Les tournois masculins et féminins se déroulent sur le Champ-de-Mars, au pied de la tour Eiffel, au cœur de Paris.
Sur 300 000 postulants, 45 000 bénévoles ont été choisis pour participer à la tenue des Jeux olympiques ou paralympiques. Ils seront présents sur tous les sites des JO, partout en France, et leurs missions s’annoncent variées. Ils seront là pour indiquer le chemin à l’Arena Paris Nord, aider au chronométrage des athlètes au Stade de France ou encore pour conduire les joueurs jusqu’au village olympique.
Ces volontaires ne seront pas rémunérés. Il est prévu que leurs frais de transports en commun et de repas pendant leurs missions soient pris en charge. En revanche, pour ce qui est de l’hébergement, ce ne sera qu’à titre exceptionnel. Des voix s’élèvent pour dénoncer un salariat déguisé, notamment celle du député de Seine-Saint-Denis Alexis Corbière (La France insoumise).
Alors qu’une campagne de recrutement est en cours pour trouver les 45 000 bénévoles nécessaires au bon déroulement des Jeux olympiques de Paris, du 26 juillet au 11 août 2024, un mot d’ordre inverse a été lancé : s’inscrire comme bénévole pour les JO… et ne pas se présenter.
Le militant du collectif « Saccages » s’insurge contre les conditions de travail des ouvriers employés sur ces chantiers pharaoniques, dont certains sont sans papiers. L’appel aux faux volontaires relève, selon lui, moins d’une forme de sabotage que d’un moyen de faire entendre une voix dissidente, alors que les autorités, comme le Comité olympique, mettent en avant les bénéfices à tirer de la tenue des JO à Paris et en Seine-Saint-Denis.
« Nous voulons dénoncer le fait que les JO sont une marque privée, un organisme lucratif avec des sponsors, qui emploie des monceaux d’argent public et des bénévoles, affirme-t-il. C’est scandaleux, et cela se déroule sous le couvert de valeurs olympiques, mais en réalité hypocrites, individualistes et concurrentielles. On nous vante une “grande aventure humaine”, alors que rien ne va. »
Les expulsions forcées de populations précaires (sans-abri, migrants en campements, travailleuses du sexe…), à l’approche de la grand-messe du sport, représentent le véritable « héritage social » des Jeux d’hiver de Vancouver (2010) et potentiellement celui des Jeux à Paris (26 juillet – 11 août), ont estimé, lors d’une conférence de presse commune à Paris, le collectif Revers de la médaille, qui regroupe quelque 80 associations et ONG françaises, ainsi que des organisations canadiennes de défense des droits sociaux.