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Semaine 42 - volleyball & volleyball assis

Le volleyball

NAISSANCE

Le volleyball est né dans la même université que le basketball, à Springfield, dans le Massachusetts, en 1895. Le but de William G. Morgan, son inventeur, était de proposer une activité accessible aux personnes plus âgées, et s’appelait à la base « mintonette ». Le volleyball s’exporte très rapidement, puisque dès le tout début du 20e siècle, il se développe au Canada, puis à Cuba au Japon et dans d’autres pays d’Asie. Un demi-siècle plus tard, en 1947, la Fédération Internationale de Volleyball (FIVB) est créée. Les premiers championnats du monde masculins suivent un an plus tard, et en 1952 sont organisés les premiers championnats du monde de volleyball féminin.

 

EN BREF

Le format du triathlon, retenu pour les épreuves olympiques féminines et masculines, fait enchaîner aux athlètes 1 500m de natation, 40km à vélo, et pour finir 10km de course à pied. Il n’y a pas de qualification mais une course unique à l’issue de laquelle l’athlète le plus complet est sacré vainqueur.

Pour les Jeux Olympiques de Tokyo 2020, aux deux épreuves individuelles masculine et féminine, a été ajouté pour la première fois un relais mixte. Le relais se dispute dans un format court, rendant la course nerveuse et imprévisible, et voit s’affronter des équipes de deux hommes et deux femmes.
 

HISTOIRE OLYMPIQUE

C’est à Tokyo, lors des Jeux de 1964, que le volleyball fait son arrivée au programme olympique. Initialement, les compétitions féminine et masculine se déroulaient sous la forme d’un championnat où toutes les équipes se rencontraient. Finalement, huit ans plus tard, la compétition prend la forme d’un tournoi classique avec une phase de poule suivie d’un tour final avec quarts de finale, demi-finale puis finale pour déterminer les médaillés. Le palmarès olympique a été successivement dominé par l’Union Soviétique et Cuba dans les années 1980, l’Italie et la Chine dans les années 1990, et enfin le Brésil dans les années 2000. Au tableau des médailles, l’Union Soviétique, le Brésil

Le volleyball assis

C’EST QUOI ?

Le volleyball assis est une variante du volleyball. Il se joue par deux équipes de six joueurs qui se déplacent, à la force de leurs bras, assis au sol, pendant les matchs. Avec son terrain plus petit et son filet plus bas que le volleyball olympique, le volleyball assis c’est un jeu rapide et des matchs intenses.

HISTOIRE

Le volleyball, dans sa version assise, existe depuis 1943, en activité de rééducation pour les soldats blessés. La discipline a fait son entrée au programme paralympique lors des Jeux de 1980 pour les hommes, les femmes ne feront leur entrée que 24 ans plus tard, à Athènes en 2004. Ce sport est réservé aux personnes en capacité de se déplacer en position assise avec facilité et en sécurité.

EN BREF

Le ballon utilisé est le même que pour le volleyball. Le terrain en revanche est plus petit (6m x 10m) et le filet positionné plus bas (1m15 pour les hommes, 1m05 pour les femmes). Les matchs se déroulent en trois sets gagnants de 25 points (cinq sets maximums, le 5e se disputant en 15 points). Les fesses ou le dos des joueurs doivent toujours rester en contact avec le sol, notamment lors des touches de balles.

HANDICAPS

• handicap orthopédique,
• hémiplégie
• paralysie cérébrale
• handicap neurologique évolutif

CLASSIFICATION

• lettre : VS (= Seated volleyball)
• nombre : 1 et 2
• un seul VS 2 sur le terrain en même temps

LES JO & LA FRANCE

La participation de la France aux Jeux olympiques de l’ère moderne débute aux Jeux de la première olympiade en 1896 à Athènes, où la France fait partie des quatorze nations participantes et a depuis participé à toutes les éditions (sauf une).

 

En effet, la France a participé à toutes les éditions des Jeux olympiques d’été (sauf officiellement aux Jeux de 1904 à Saint-Louis aux États-Unis, une médaille d’argent d’Albert Corey au marathon étant toutefois attribuée à la France), et à toutes les éditions d’hiver depuis les premiers Jeux olympiques d’hiver en 1924 à Chamonix.

Le record de podiums et de titres de la France aux Jeux date de ceux de Paris en 1900 avec 103 médailles et 27 titres. Mais il s’agit d’un cas exceptionnel, en raison du faible nombre d’athlètes étrangers présents s’expliquant par la concurrence avec les épreuves organisées par Alfred Picard dans le cadre de l’exposition universelle de 1900 et il faut plutôt se référer aux 16 médailles d’or des Jeux de Paris 2024 et un record de 64 médailles au total. Aux Jeux d’hiver, la France atteint son sommet à PyeongChang en 2018 avec cinq médailles d’or et un total de quinze podiums.

Le record de titres aux Jeux olympiques est détenu par le biathlète Martin Fourcade avec cinq médailles d’or aux Jeux d’hiver et le judoka Teddy Riner avec cinq médailles d’or aux Jeux d’été, tandis que le record de podiums est la propriété des escrimeurs Philippe Cattiau et Roger Ducret, dans les années 1920-1930 avec huit médailles chacun, Martin Fourcade et Teddy Riner suivant avec sept médailles chacun (deux en argent en plus de ces cinq titres pour le premier et deux de bronze pour le second), devant trois autres escrimeurs, Lucien Gaudin, Christian d’Oriola et Philippe Riboud (six médailles).
Les sportifs français à avoir gagné trois médailles d’or sur trois Jeux et dans la même discipline sont Tony Estanguet en canoë slalom, Teddy Riner en judo, et les handballeurs Nikola Karabatic, Michael Guigou et Luc Abalo. L’épéiste Laura Flessel est l’athlète féminine française la plus décorée avec cinq médailles.

L’esprit olympique français a intégré l’inventaire du patrimoine culturel immatériel en France en 2019
Léon Marchand, avec ses quatre médailles d’or, est l’athlète le plus titré sur une seule édition. Lors de la cérémonie de clôture de ces Jeux de Paris 2024, il est désigné pour récupérer la flamme olympique et éteindre la vasque.