CCAS

Nicolas Costes

chef de cuisine

Si tu étais ...

Un loisir ?

Un emoji ?

Un hashtag ?

#lerireetlabonnehumeur

Une chanson ?

Le lac du Connemara de Sardou

Parles-nous de ton parcours professionnel avant et au sein des Activités Sociales ?

Passionné de cuisine, j’ai fait des études pour satisfaire mes ambitions, d’abord en passant par un CAP-BEP Cuisine, puis un CAP de serveur, puis ensuite un Bac pro de serveur, puis une mention complémentaire traiteur.

Pendant mes études, j’ai parfait mon savoir-faire par des extras en cuisine et en salle, chez des restaurateurs à Combeaufontaine (chez mon mentor monsieur Gaulthier) et en salle aux vendanges de bourgogne à Vesoul. Dans ma deuxième année de Bac pro, mon professeur de cuisine, m’a demandé si je voulais faire une colonie de vacances, ce sera mon premier contrat pour la CCAS en juillet 1997 à Écrille pour un mois, qui fut intensif en savoir. Le mois suivant j’ai travaillé en tant que cuisinier pour un autre organisme.

L’année suivante comme l’ambiance à la CCAS m’avait bien plus, on m’a proposé une colonie de vacances à Cuzieu à côté de Saint-Étienne pour les deux mois, l’année de la coupe du monde 98, une ambiance, dont les souvenirs resteront à jamais gravés dans ma mémoire.

 

Par la suite, je faisais encore partie des appelés pour l’armée, où je suis rentré en décembre 1998, j’y ai effectué mes classes et ensuite passé par les cuisines des troupes et après au mess des officiers à Besançon. On m’y a proposé un poste, que j’ai refusé, pour des raisons personnelles. En sortant de l’armée, j’ai envoyé une centaine de CV, et la CCAS m’a contacté pour une semaine à Willer-sur-Thur, (ce qui a failli ne jamais fonctionner car j’avais un homonyme…).

 

Et après les contrats se sont succédés entre Munster, Willer-sur-Thur et Boersch, et William Perrin, Assistant Restauration à l’époque, est venu me recruter pour un remplacement d’un an sur Kaysersberg, où je ne suis jamais reparti et où j’ai pu évoluer.

Est-ce que tu peux nous parler des particularités de travailler en cuisine dans un Village Vacances ?

Le travail d’un jour ne ressemble pas à un autre. Chaque saison a ses diversités. Maintenant que nous sommes passé en self, la production est étalée soit le matin, soit l’après-midi. Je conçois les menus le plus souvent et dans la mesure du possible en m’appuyant sur les saisons. J’aime le partage des recettes avec les bénéficiaires et aussi mes collègues. Chaque nouveauté est un défi pour notre équipe, toujours de l’appréhension mais la meilleure récompense reste le sourire de chacun.

Le moment le plus marquant de ton aventure CCAS ?

Je vais parler de plusieurs temps fort, depuis mon arrivée sur le site. Le premier a été les 30 ans du site avec un défi d’un grand gâteau pour 200 personnes. Le deuxième, la période des marchés de Noël et les fêtes de fin d’année, où mon équipe et moi, nous sublimons les plats alsaciens chaque semaine pour la joie des convives, et nous avons le défi de rendre ses deux fêtes, des moments conviviaux et apporter de la nouveauté. Le troisième est le plus récent, ce fut l’accueil du SNU, encore un grand défi par la préparation, car nous étions en transformation pour passer en self. Ce moment unique où les jeunes arrivent avec une joie de vivre, l’angoisse des premiers jours et repartent avec des larmes de joie, par ces moments d’échange et de découvertes.

Le plus grand challenge que tu aies rencontré depuis ton arrivée ?

Chaque jour et un défi, mais un des plus grands défis a été les repas pour la CMCAS de Mulhouse pour la fête des aînés. Un challenge, tant par la préparation de cet évènement, tant par les préparations en mode traiteur depuis KB, et la distribution des repas avec une super équipe de bénévoles, j’étais très fier quand les convives nous ont réservé une ovation, qui résonne encore dans ma tête.

L’anecdote la plus drôle que tu as vécu dans les Activités Sociales ?

L’accueil d’un séjour étranger et la préparation du couscous, où nous avons rigolé tout un après-midi avec nos collègues, (la compréhension entre nous n’était pas facile, ce qui parfois nous amenait à des situations plus qu’amusantes).

Ta phrase fétiche pour démarrer la journée du bon pied ?

Pourquoi être de mauvaise humeur, alors que tu es là pour donner du plaisir gustatif aux collègues ?

Aurais-tu une recette simple et gourmande à partager ?

Bien sûr !

LE FINANCIER À LA RHUBARBE DE NICOLAS
Ingrédients

– 150 g de sucre
– 130g de beurre
– 80 g de poudre d’amandes
– 50 g de farine
– 3 blancs d’œufs
– 160 g de rhubarbe

Préparation

– faire fondre le beurre jusqu’à la couleur noisette
– laisser le refroidir
– mélanger le sucre, la farine et la poudre d’amande, ajouter les blancs d’œufs, puis le beurre refroidi
– ajouter la rhubarbe, couper en petit morceaux et passer au sucre
– cuire dans un moule à manqué à 180°c pendant 25 minutes

Bonne dégustation !