Le taekwondo est un art martial originaire de Corée, qui signifie « la voie des pieds et des poings ». Il date de l’ère des Trois-Royaumes (-50 avant J-C.), quand un art martial est développé sous le nom de Taekkyon (littéralement « pied-main »). Pendant près de deux millénaires, plusieurs arts martiaux sont pratiqués en Corée, et au début du 20e siècle, le taekwondo devient le premier art martial de la péninsule. Il s’exporte ensuite à l’international, et la Fédération internationale de taekwondo (WTF) est créé en 1973. La même année voit les premiers Championnats du monde de la discipline organisés à Séoul.
Sport de démonstration en 1988 et 1992, le taekwondo apparaît au
programme officiel des Jeux olympiques d’été de 2000 organisés à Sydney
(Australie). C’est au cours de la 104e session du CIO qui s’est tenue à
Paris en 1994 que le taekwondo intègre la liste des sports olympiques. À
l’occasion des Jeux olympiques d’été de 2008 organisés à Pékin, huit
épreuves seront organisées (quatre pour les hommes et quatre pour les
femmes) pour la troisième figuration de ce sport aux J.O. Entre 2000 et
2016, près de 611 athlètes en provenance de plus de cent nations
différentes ont participé aux épreuves de judo des Jeux olympiques.
Médailles de bronze :
JO de Sydney 2000
JO d’Athènes 2004
Médaille de bronze :
JO de Pékin 2008
Médaille d’argent :
JO de Rio 2016
Les épreuves de taekwondo aux JO de Paris 2024 auront lieu du 7 au 10 août, dans la nef du Grand Palais tout récemment rénové. Althéa Laurin dispose déjà d’un très beau palmarès. Elle n’a pourtant que 22 ans, et elle est déjà championne du monde dans sa catégorie. En tout, c’est 128 athlètes qui monteront sur le dojang à Paris.
Au-delà de l’événement sportif, les compétitions olympiques sont souvent le cadre d’aventures humaines mêlant rivalité, amitié, honneur et convictions. Pour chaque édition des Jeux Olympiques, le Comité International Olympique (CIO), en étroite collaboration avec le comité d’organisation des Jeux, sélectionne un réalisateur parmi les meilleurs cinéastes du pays hôte pour produire le film officiel. Des réalisateurs de renommée mondiale tels que Kon Ichikawa, Claude Lelouch, Milos Forman, Carlos Saura et Naomi Kawase ont été chargés par le passé de réaliser des documentaires complets offrant une vision artistique des Jeux Olympiques.
À ce jour, ce patrimoine artistique unique se compose de 52 films officiels, lesquels ont été restaurés et sont disponibles pour des retransmissions publiques. Ces films sont régulièrement projetés lors de manifestations culturelles, de festivals et dans les musées.
Au-delà de ces 52 réalisations artistiques, il existe d’autres longs métrages :
Le réalisateur Jérémie Sein, originaire du Pays basque, nous plonge dans les coulisses des Jeux olympiques. Une comédie douce-amère, servie par un très bon casting, où il est question de quête sportive et d’accomplissement personnel. Sortir un film dont l’histoire se déroule lors de Jeux olympiques à Paris, à moins de trois mois de l’ouverture officielle dans la capitale, le tempo est idéal.
Mais encore… Fiasco de la délégation française et punaises de lit au village olympique dans L’Esprit Coubertin, requin dans la Seine en pleine compétition de triathlon dans Sous la Seine.
Et le cinéma aux JO c’est aussi l’Institut Lumière de Lyon qui a dédié la onzième édition du festival « Sport, littérature et cinéma » au centenaire des JO d’hiver à Chamonix et d’été à Paris, en 1924, avec des expositions photo, des projections et une rencontre avec le président du comité.
Le petit mot de fin de Dominique Hervieu (chorégraphe renommée) : « le cinéma et le sport ont historiquement des choses à se dire : ce sont deux principales forces populaires de ferveur, qui font adhérer des millions de personnes ».
Johnny Weissmuller, né János Péter Weissmüller le 2 juin 1904 Roumanie et mort le 20 janvier 1984 à Acapulco au Mexique, est un nageur olympique américain, cinq fois médaillé d’or aux Jeux olympiques et longtemps recordman du 100 m nage libre, ainsi qu’un acteur de cinéma, célèbre pour avoir incarné le personnage de Tarzan à douze reprises durant les années 1930 et 1940.