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Semaine 29 - Le para taekwondo, le para judo et le fair-play aux JO

Para Taekwondo

Il s’agit du deuxième sport de combat à intégrer les Jeux Paralympiques, 33 ans après le para judo.

Le para taekwondo fait son entrée à Tokyo, en 2020. Dans sa version paralympique, appelée“kyorugi”, le para taekwondo s’adresse uniquement aux athlètes ayant un handicap des membres supérieurs, répartis en deux catégories.

Les compétitions se déroulent sur 3 rounds de 2 minutes espacés d’une minute de repos. Les compétiteurs marquent des points à chaque coup de pied porté sur le plastron de l’adversaire.

Un bon combattant de taekwondo est un athlète explosif, possédant un solide bagage technique et d’importantes capacités physiques pour imposer son rythme, répéter les assauts tout en gardant la lucidité nécessaire afin de ne pas s’exposer.
Il doit savoir saisir les occasions de scorer et déceler la faille, la faiblesse passagère de l’adversaire.

Les athlètes sont classifiés de la catégorie K41 à la catégorie K44.

Seules les catégories K43 (Double amputation des avant-bras ou limitation équivalente des capacités due à un handicap orthopédique) et K44 (handicap unilatéral d’un bras ou limitation équivalente due à un handicap orthopédique ou absence de doigts de pied affectant sensiblement la capacité à mobiliser les jambes de façon dynamique) sont paralympiques. Aux jeux paralympiques de TOKYO, les combattant(e)s K43 et K44 ont été regroupé(e)s en une seule et même catégorie.

En 2024 ce sera la deuxième fois que le para taekwondo est aux jeux olympiques.

 

Para judo

Le para judo est au programme paralympique depuis les Jeux de Séoul en 1988 pour les hommes, les femmes n’ayant eu l’autorisation d’entrer dans la compétition qu’à Athènes en 2004. 

Le para judo est l’un des deux arts martiaux présents aux Jeux Paralympiques, avec le para taekwondo. Il est destiné exclusivement aux sportifs en situation de handicap visuel et suit les mêmes règles que le judo olympique. 

Ne pouvant visualiser les déplacements et les préparations d’attaque les judokas développent des qualités de proprioception et de sensations afin d’anticiper et préparer leurs attaques.  

En raison de leur handicap, le contact entre les concurrents doit être permanent, dans le cas inverse, le combat est stoppé par l’arbitre. C’est pourquoi, avant même le début, les judokas doivent saisir le judogi (tenue de judo) de l’adversaire.

L’objectif est de projeter son adversaire au sol, de l’immobiliser ou de l’obliger à abandonner en utilisant des clés articulaires et des étranglements. Il existe deux principaux types d’avantages dans le judo moderne. Le Ippon consiste en un impact significatif sur le dos avec force, vitesse et contrôle, ou un abandon (causé par un étranglement ou une clef de bras) ou encore une immobilisation au sol de 20 secondes. Le Ippon donne immédiatement la victoire à celui qui l’inflige à son adversaire. Le waza-ari, lui, fait suite à un impact pour lequel il manque l’un des trois critères du Ippon, ou une immobilisation inférieure à 20 secondes (mais supérieure à dix secondes). Deux waza-ari équivalent à un ippon et donnent la victoire à celui qui les exécute. 

Les combats durent quatre minutes, hors arrêts.  Si aucun des judokas ne marque un ippon avant la fin du combat, le gagnant est celui qui a la note la plus haute. 

Les judokas sont classés par catégorie de handicaps :

  • Les judokas non-voyants (J1)
  • Les judokas malvoyants (J2)

Les épreuves de para judo se dérouleront du 5 au 7 septembre 2024.

D’ailleurs en parlant de judo paralympique. Sais-tu qui est Helios Latchoumanaya ?

Sacré champion d’Europe de para judo puis médaillé d’or aux championnats du monde dans la catégorie J2 (personnes malvoyantes) des moins de 90 kg.

Mais sais-tu de quelle nationalité il est ?? Aller, un petit effort 😉

Et oui c‘est un français et bien décidé à remporter le titre de champion olympique. Un athlète à suivre de près ^^

Helios Latchoumanaya

Le fair-play aux JO

Eh bien il s’agit d’une tradition anglaise ! Dès le Moyen-Age, le fair-play est une notion très positive, associée au courage et au savoir-vivre. Les chevaliers en font leur valeur-star. Quelques siècles plus tard, les artistocrates anglais aussi ! Ils ne se battent plus, mais pratiquent de nombreux sports, avec courtoisie et esprit de camaraderie. Ce sont de vrais gentlemen. Cette conception se retrouve au cœur des écoles anglaises. Par le biais du sport, on inculque aux jeunes l’esprit d’équipe, le respect et l’amitié. Cela impressionne beaucoup le Français Pierre de Coubertin lors de ses voyages en Angleterre, et il s’en souvient quand il fonde les Jeux Olympiques modernes, en 1896.

Pierre de Coubertin (1863-1937), en était convaincu : le sport peut aider les hommes à se dépasser, mais aussi à se rapprocher et à mieux se comprendre, par-delà leurs différences. Il prônait des valeurs humanistes, devenues indissociables de l’Olympisme : le respect de l’adversaire, l’amitié entre les peuples, sans oublier le fair-play, un code de conduite aussi utile dans le sport que dans la vie.

Un athlète fair-play est « beau joueur », il sait rester poli et respectueux avec ses rivaux. Ce comportement n’est pas toujours facile à mettre en pratique. Heureusement, le fair-play, ça s’apprend !

 

Tous ces principes figurent dans la Charte olympique, un document qui fixe les règles et les grands principes de l’Olympisme.

Chaque individu, dit la Charte, « doit avoir la possibilité de faire du sport sans discrimination (…) et dans l’esprit olympique, qui exige la compréhension mutuelle, l’esprit d’amitié, de solidarité et de fair-play.»

Fair-play et respect vont de pair. Surtout dans le sport, où les compétitions nous mettent en concurrence les uns avec les autres. Sans respect des règles, de l’arbitre, de ses adversaires, tous les coups seraient permis : tricherie, brutalité, injures… Mais le monde de l’Olympisme n’est pas le seul concerné. Le fair-play va bien au-delà du sport. C’est un code de conduite que l’on peut tous adopter, au travail, à l’école, dans notre vie de tous les jours. Il permet d’avoir des relations plus apaisées avec les autres, et de lutter contre l’intolérance, le harcèlement, les discriminations…

Sources : Tom School

Les frères Käll, médaille du fair-play!

Lors des Jeux Olympiques, tous les regards sont tournés vers les athlètes, des millions de téléspectateurs jugent leur comportement. Celui des frères Käll est resté dans toutes les mémoires !
En 1964, ces Suédois concourent pour la médaille d’or à la voile. Ils sont entête de la course.

Quand, pas de chance, une tempête se déchaîne.

Derrière eux, le bateau de leurs concurrents australiens commence à sombrer. Alors que rien ne les y oblige, les deux frères décident de secourir leurs camarades en danger.