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Semaine 23 - La lutte et la "Dream Team"

La lutte

La Lutte est présente dès les premiers Jeux modernes de 1896 à Athènes, avec une épreuve de lutte gréco-romaine dans une catégorie ouverte à tous. Elle fut remportée par l’allemand Carl Schumann.

La lutte libre fit quant à elle ses débuts aux Jeux de 1904.

Les femmes participent aux épreuves olympiques depuis les Jeux d’Athènes en 2004 en lutte libre.

La lutte libre a été admise aux Jeux olympiques lors de la session du CIO tenue à Paris en 1901. Les premières épreuves olympiques ont eu lieu lors des Jeux olympiques d’été de 1904 à Saint-Louis aux États-Unis.

Aujourd’hui, la fédération de Russie domine en lutte, aussi bien en lutte libre qu’en lutte gréco-romaine, mais elle est talonnée par des pays comme l’Iran, les États-Unis (qui commencent à dominer en lutte libre), l’Azerbaïdjan, la Turquie, l’Arménie, la Géorgie, pays qui produisent des lutteurs de classe mondiale. Pour les Jeux olympiques de Sydney en 2000, le programme de lutte fut modifié. Depuis 1972, la lutte était divisée en dix catégories de poids dans les deux styles. Aux Jeux de Sydney, seules huit catégories de poids furent représentées dans chaque style. Les poids ont aussi légèrement changé et la catégorie la plus légère, appelée communément poids mi-mouche, a tout simplement été supprimée.

La réduction du nombre de catégories de 10 à 7 depuis 2004 (55, 60, 66, 74, 84, 96 et 120 kg) en LL et en GR a permis l’introduction de la lutte féminine avec quatre catégories de poids aux Jeux olympiques d’Athènes en 2004.

La Commission exécutive du CIO a proposé de retirer la lutte du programme olympique à partir des Jeux olympiques de 2020. Le 8 septembre 2013, lors de la 125e session du CIO qui s’est tenue à Buenos Aires en Argentine, il a été finalement décidé de maintenir la lutte au programme des Jeux olympiques de 2020 et de 2024.

La "Dream Team"

La Dream Team (« équipe de rêve ») est le surnom donné à l’équipe nationale de basket-ball des États-Unis qui a participé aux Jeux olympiques de 1992 à Barcelone

Elle rassemblait pour la première fois les meilleurs joueurs du championnat professionnel nord-américain : la National Basketball Association (NBA), parmi lesquels Michael Jordan, Larry Bird, Magic Johnson, Charles Barkley, Scottie Pippen, David Robinson, Karl Malone, John Stockton, Patrick Ewing et a remporté la médaille d’or en gagnant tous ses matches avec un écart moyen de 44 points.

La Dream Team est généralement considérée comme la plus grande équipe de basket-ball de tous les temps et est entrée au Basketball Hall of Fame en août 2010 (Karl Malone et Scottie Pippen ont été intronisés le même jour).

Après qu’un premier vote, lors du championnat du monde 1986, eut refusé l’entrée des professionnels américains par 31 voix contre et 27 pour, le Comité international olympique et la FIBA autorisent trois ans plus tard, avec un vote qui est désormais de 56 pour et 13 contre, les joueurs de basket-ball professionnel issus de la NBA à participer aux Jeux olympiques. Auparavant, les États-Unis étaient représentés soit par des joueurs universitaires soit par des joueurs évoluant en Europe. L’équipe de Yougoslavie, championne du monde en titre et double détentrice des titres de championne d’Europe, dont le dernier lors de juin 1991 à Rome, est, selon de nombreux avis d’experts, la seule équipe capable de rivaliser avec les stars américaines. Cette équipe d’exception, qui possède en la personne de Divac, Paspalj, Djordjević, Kukoč, Radja, Zdovc et Petrović certains des plus grands joueurs européens de l’histoire, habitués à jouer ensemble et possédant une connaissance du basket-ball FIBA, aurait pu, selon de nombreux avis d’experts, concurrencer cette Dream Team américaine. Mais la guerre en Yougoslavie sévissait, et seule l’équipe croate fut représentée (et remporta d’ailleurs la médaille d’argent). Ainsi, la confrontation USA–Yougoslavie de 1992 n’eut jamais lieu.