Ce mois-ci, la liberté de recourir à l’interruption volontaire de grossesse a été inscrite dans la constitution, loi promulguée le 08 mars, journée internationale de lutte pour le droit des femmes.

Pour autant, Les inégalités hommes/femmes, qu’elles soient salariales ou concernant l’accès aux droits sont toujours présentent. Selon l’édition 2022 des Chiffres clés : Vers l’égalité réelle entre les femmes et les hommes¹ : les écarts de salaires entre les femmes et les hommes se réduisent progressivement (mais reste au-dessus de 15% en 2019) ; les femmes sont plus nombreuses à travailler à temps partiel (28,1% contre 7,6% pour les hommes) ; les femmes sont plus nombreuses que les hommes à vivre sous le seuil de pauvreté (4,9 millions contre 4,3 millions pour les hommes) ; l’Assemblée nationale compte 37,6 % de femmes, le Sénat 34,8 % ; les jeunes femmes sont plus souvent ni en emploi ni en études ; en 2021, 143 personnes ont été tuées par leur partenaire ou ex-partenaire (122 femmes, 21 hommes, 12 enfants) ; 27 % des femmes ont été victimes de violences psychologiques, 15,9 % de violences physiques ou sexuelles.

Quelques données plus proches des activités sociales : nos ouvrants-droits se composent de 69% d’hommes et 31% de femmes. Sur les collèges cadre et maîtrise le ratio est à 75% d’homme et 25% de femmes. Lors de l’enquête ACM à destination des parents, une surreprésentation des femmes a été constatée au niveau des répondants, ce qui pourrait laisser à supposer que les inscriptions en colo sont de la responsabilité des mères. Enfin, il est à noter que le groupe de travail égalité homme/femme a été relancé.

Comme l’on a pu les voir à la cérémonie des césars la parole (re)devient public et d’actualité sur les violences que peuvent subir les femmes.