Depuis 1896, les sports aux JO ont varié, changé et surtout se sont multipliés. C’est en 2018, que le Breaking fait sa première apparition aux Jeux Olympiques de la Jeunesse à Buenos Aires. Mais c’est en 2024 qu’il a pu enfin rentrer dans la longue liste des sports additionnels des Jeux Olympiques.
Bien que les origines de ce sport restent toujours et encore très mystérieuses, nous pouvons retracer une réelle poussée de croissance en 1970 dans le bronx à New York. A l’époque davantage tourné comme défouloir ou un outil de coopération dans les quartiers, il est maintenant un sport reconnu et possède des règles strictes. Les B-boy et les B-girl doivent toujours faire preuve d’originalité, avoir un style et ne faire qu’un avec la musique. Ce sport est reconnu pour ses acrobaties effectuées par les danseurs ou encore par ses figues au sol comme le « Spin ».
Le breaking a traversé l’océan pour faire ses premiers pas en France en 1982 lors d’une tournée de « New York City Rap ».
Pour sa première apparition aux JO, les épreuves du breaking seront composées en deux parties :
Les 16 danseurs par catégorie devront s’affronter dans des battles spectaculaires. Ils seront en compétition 1 contre 1.
Les athlètes pourront montrer alors leurs différents mouvements et enchaînements comme les coupoles, les six-step, les freeze ou encore les spin. Comme le sport le demande, les danseurs devront pouvoir s’adapter au son du DJ et improviser leur chorégraphie.
Alors qui remportera le premier titre olympique de breaking ? Nous aurons la réponse le 10 août à la Concorde.
Le B-Boy Bumblebee est devenu le premier médaillé d’or aux Jeux Olympiques à Buenos Aires en 2018. Depuis 9 ans, Sergei Chernyshyov (le fils) s’est entraîné auprès de sa famille qui possède un studio de danse.
Mais sa force, il a tout appris de son père. Il faut dire que Sergei Chernyshyov (le père) est l’un des précurseurs du breaking en Russie. Dans les années 1990, il déclenche une révolution pacifique en commençant à l’enseigner dans une ville à côté de Moscou. Pour parfaire ses connaissances, il a visionné des cassettes vidéos des breakers et il a pu alors se renseigner et les faire apprendre aux jeunes. Lorsqu’il a dû arrêter d’enseigner sa passion pour la naissance de son fils, Sergei avait presque 200 jeunes à ses cours.
Cette médaille a été une récompense pour les deux Sergei, et comme dirait le fils « Le plus important dans une victoire, c’est de pouvoir la partager avec quelqu’un. »
Il y a eu beaucoup de grands champions aux JO, mais dans le palmarès, nous pouvons trouver :
Le breakdance, également appelé break dance, break, breaking, breakdancing, b-boying — terme privilégié aux États-Unis — est un style de danse développé à New York dans les années 1970, caractérisé par ses mouvements de corps saccadés, son aspect acrobatique et ses figures au sol.
Il est le sportif le plus titré et le plus médaillé de l’histoire des Jeux olympiques, avec 28 médailles dont 23 d’or remportées entre 2004 et 2016.
Nikolai Andrianov, gymnaste, est le second athlète homme à avoir été le plus récompensé dans l’histoire des JO : il possède 7 médailles d’or, 5 d’argent et 3 de bronze soit 15 médailles au total entre 1972 et 1980.