Un sport ?
Un emoji ?
Un hashtag ?
#Elleestpasbellelavie
Mathilde Lechevallier se prête au jeu des questions-réponses. En contrat d’alternance au sein du pôle Communication pendant 2 ans, Mathilde a su jongler entre sa formation et ses missions professionnelles.
Sa bonne humeur, son humour, sa disponibilité et son sérieux en font une vraie professionnelle de la communication ! Son diplôme en poche, Mathilde a aujourd’hui intégré une entreprise spécialisée dans les objets et textiles publicitaires sur Besançon.
Parles-nous de ton parcours professionnel avant et au sein des Activités Sociales.
J’ai fait une licence en Information et Communication à Besançon. Après mes trois années d’études, j’ai trouvé les cours très théoriques et je n’étais pas convaincue d’être faite pour la communication. Je me suis alors tournée vers l’orthophonie, j’ai fait une année de préparation pour passer les concours. Faute de résultats aux concours, je suis retournée dans la communication et plus particulièrement dans le graphisme. C’est à ce moment-là que j’ai décidé de me former dans ce domaine. En faisant des recherches, j’ai découvert le contrat de professionnalisation et je me suis dit que c’était la meilleure solution pour moi.
Pourquoi avoir choisi un contrat de professionnalisation pour poursuivre tes études dans la communication ?
Pour moi c’était la solution parfaite ! Dans mon centre de formation, il y a deux choix de formations : une formation initiale en 10 mois, qui n’est pas en contrat de professionnalisation et une formation en 2 ans qui elle, est en contrat de professionnalisation. Certes la formation initiale est moins longue et nous sommes diplômés plus rapidement mais je pense que nous n’avons pas la même expérience en faisant un contrat de professionnalisation.
J’ai la chance de pouvoir utiliser les logiciels de PAO* tous les jours au travail, ce qui me permet de me familiariser et de pouvoir les maitriser. Si je n’avais pas fait de contrat de professionnalisation je pense que je maitriserais beaucoup moins les outils car pendant la formation, nous avons tellement d’outils à voir qu’il est impossible de les utiliser tous au quotidien si nous ne sommes pas en entreprise et de ce fait, de les maitriser parfaitement.
*PAO : Publication Assistée par Ordinateur
Quelles sont les avantages selon toi d’un contrat pro ?
Je suis souvent en entreprise, ce qui me permet de mieux connaître le monde professionnel mais également de mieux apprendre les outils et de pouvoir me perfectionner. J’ai aussi eu la chance d’avoir une équipe qui me soutiens énormément, qui prend le temps de m’expliquer le fonctionnement (notamment au début de mon contrat lorsque je ne connaissais pas encore très bien l’entreprise) et qui n’hésite pas à m’aider lorsque je rencontre un problème. C’est aussi je pense, ce qui fait la force de mon contrat pro car d’autres personnes de ma promotion n’ont pas cette chance.
Pour ma part, j’ai également un autre avantage, c’est qu’Alban, qui est technicien communication à Franois, a fait le même centre de formation que moi. Il a toujours de bonnes remarques sur mon travail et maîtrise parfaitement les outils, ce qui au quotidien, m’aide énormément pour apprendre davantage.
Concilier formation et vie professionnelle, n’est-ce pas trop
compliqué au quotidien ?
Le plus grand challenge que tu aies rencontré depuis ton arrivée ?
Je pense que ça a été lorsqu’Alban a été absent pendant 1 mois l’année de mon arrivée à la CCAS. Je n’étais ici que depuis deux mois seulement et le contrat d’Alban s’arrêtait, sans que l’on ne sache exactement lorsqu’il reviendrait. J’avais peur de ne pas réussir à gérer les dossiers toute seule. Il me semble d’ailleurs que c’était la première fois où j’ai dû gérer des dossiers de A à Z toute seule. Jusqu’à cette date je m’intégrais doucement, je faisais quelques tâches dans les dossiers d’Alban et c’est lui qui les terminait. En fin de compte, tout s’est bien passé, Anne-Sophie était présente pour m’aider si jamais j’avais une question ou un souci. Même si elle était très occupée, elle a toujours trouvé le temps pour moi. Cette période était un peu compliquée car nous avions une personne en moins dans l’équipe, ce qui nous faisais un peu plus de travail mais on s’en est tous bien sorti.
L’anecdote la plus drôle que tu as vécu dans les Activités Sociales ?
Je ne suis pas à la CCAS depuis longtemps mais on rigole tellement à la Com’ que j’ai quelques petites anecdotes, peut-être pas drôle pour tout le monde mais nous en tout cas, ça nous fait bien rire. La première semaine où je suis arrivée, Anne-Sophie arrive dans le bureau et très sérieusement, elle dit à Alban : « Bon je vais montrer à la gosse comment on fait pour affranchir et envoyer le courrier parce que c’est super long et pénible » (ah oui je n’avais pas précisé, à Franois tout le monde m’appelle « La gosse » c’est mon petit surnom). On descend dans une salle, elle lance toutes les enveloppes dans un sachet et elle me dit : « Voilà c’est fini c’était long hein ? » Bon ce n’était pas super drôle mais sur le coup ils étaient contents de m’avoir fait un petit bizutage.
Sinon, vu qu’à la Com’ on est très joueur, il arrive souvent qu’on se fasse des petites blagues entre nous. Notamment Alban qui adore taquiner ses collègues, en enlevant les roulettes des chaises et en les cachant par exemple. Un matin, je suis arrivée dans notre bureau et j’ai vu son bureau complètement entouré
de cellophane avec des post-it sur son écran d’ordinateur et des confettis partout. Le lendemain, la vengeance n’a pas tardée, le bureau de Fanny, notre Assistante Communication, a été complètement retourné, il avait enlevé toutes les étagères de son armoire, et barré sa porte d’entrée avec des chaises et des
tables. Nous avons beaucoup ri ce jour-là, et je pense que la vengeance n’est pas terminée…