D’après les chiffres de la médecine du travail, 30 % des salariés se plaignent d’un mauvais sommeil qui a pour conséquences une somnolence et un manque de vigilance. Les causes peuvent être multiples : le stress, l’anxiété et la dépression sont à l’origine de plus de la moitié des insomnies.
Cependant, notre hygiène de vie est également en cause :
Les insomnies peuvent être présentes dans diverses maladies qu’il est important de diagnostiquer et de traiter :
Les répercussions sont nombreuses. Un accident mortel sur deux sur l’autoroute est attribué à la somnolence au volant. Moins on dort, plus notre corps souffre et l’absence ou la mauvaise qualité de sommeil peut avoir des conséquences sur la performance physique ou intellectuelle, la régulation de l’humeur et les relations avec les collègues, la mémorisation et la concentration sur nos tâches, la stimulation du système de défense immunitaire, la régulation de la glycémie et de l’appétit… la liste est longue, vous pouvez en apprendre plus en cliquant ici.
Bien entendu, pour combattre le mal il faut en connaitre l’origine, mais il existe différentes façons de lutter contre les effets et ce même lorsqu’on est au travail. Une sieste de moins de 5 minutes (sieste flash) n’entraine pas de sommeil réel, mais c’est un moment de détente que l’on peut pratiquer dans les transports en commun ou au bureau lors d’une pause. Si on dispose d’une longue pause, on peut tester la sieste de 10 à 20 minutes, elle se pratique en début d’après midi dans un endroit calme, dans un fauteuil (s’allonger augmenterait le risque de vous endormir profondément…). Il est conseillé de s’aider en pratiquant des techniques de relaxation (plus d’infos). À la fin de cette séance, il convient de s’étirer, se masser le visage et s’exposer à la lumière du jour.