CCAS

Jean-Louis Dechaumet

Logisticien

Après quelques années passées au sein de l’équipe maintenance de Kaysersberg, Jean-Louis a rejoint le pôle logistique il y a un peu plus de 10 ans. Son caractère bien trempé, sa ténacité et son expérience du terrain sont autant d’éléments facilitateurs pour mener à bien l’ensemble des missions plus que diverses et variées. Portrait d’un pilier du Pôle Logistique.

Si tu étais ...

Un sport ?

Le football

Un loisir ?

Le bricolage

Un emoji ?

Un livre ?

« Rabiolot » de Maurice Genevoix

Une mauvaise habitude ?

Râleur

Un hashtag ?

#racontemoiuneblague

Une chanson ?

Parles-nous de ton parcours professionnel avant et au sein des Activités Sociales ?

Après une scolarité mouvementée, et un diplôme de technicien des forces de ventes acquis en 1988 à la CCI de Saint-Etienne, j’ai vendu tout ce qui se présentait à moi, textiles, peintures, produits chimiques, mobilier, tv par câble, pâtisserie industrielle, en porte à porte chez les particuliers ou auprès des professionnels. Animateur base bafa et surveillant de baignade je profitais de mes congés pour encadrer l’été et l’hiver à la CCAS. Durant l’été 1995 ; alors animateur 15-17 ans à Mailly-Le-Château, on me propose un poste d’ouvrier d’entretien en Alsace. Las de cette vie à cent à l’heure, gagnant bien ma vie, mais sans réel projet. Je souhaite donner du sens à mon existence, et me décide à changer de vie ; nouvelle région, nouveau métier, un employeur avec des valeurs qui me faisait rêver… J’ai pris la direction de l’Alsace, pour une durée indéterminée… 27 ans plus tard, après être passé d’ouvrier d’entretien à logisticien, je suis toujours dans cette belle région qu’est l’Alsace, où je travaille pour la Plaque Est, et vis avec la femme de ma vie et trois beaux garçons.

Logisticien, ça consiste en quoi ?

Pour ma part être logisticien à la CCAS de Mulhouse en 2022 c’est tout d’abord être à l’écoute des besoins des bénéficiaires, de nos collaborateurs professionnels et élus. Participer de manière active à l’optimisation des moyens financiers et matériels cela à travers l’élaboration des budgets pour le fonctionnement de tous les sites, sièges et antennes. Suivre le parc auto et accompagner les utilisateurs, idem pour le courrier, les boissons, les fournitures de bureaux… Vérifier, gérer, traiter les factures et les contrats. Suivre et participer aux inventaires, pour ensuite proposer les renouvellements ou mouvements de matériels. Tout cela en appliquant et respectant la politique et les doctrines de la filière achat, et de la CCAS en général.

Qu’est ce qui te plait le plus ?

Ce que j’apprécie le plus à la logistique, c’est le travail en équipe ; après avoir œuvré seul de 2011 à 2018 pour les territoires Alsace Lorraine, je fais partie aujourd’hui d’une équipe de cinq logisticiens. En compagnie de Christelle Laatar, Amandine Petitjean, Samy Bechelem et Grégory Gresta nous assurons la logistique de la Plaque Est. Grâce aux compétences de chacun, nous sommes en mesure de faire face à la grande variété des tâches qui nous font face. Je n’oublie pas tous les correspondants sur sites et les équipes d’entretien, sans qui nous ne pourrions pas faire grand-chose.

Le moment le plus marquant de ton aventure CCAS ?

Le moment le plus marquant de mon aventure CCAS, est la rencontre et les 15 ans passés avec Marcel Dierstein, chef d’équipe à Kaysersberg. Professionnellement et humainement, je peux dire qu’il a été mon mentor durant ces quinze années. Sans jamais faire étalage de ses connaissances (ceux qui l’on fréquenté, savent de quoi je parle) il aimait transmettre et était curieux de tout. J’en parle au passé car il nous a quitté cet été. Il ne se passe pas un jour sans que je pense à lui. Ne soyons pas triste de l’avoir perdu, soyons reconnaissant de l’avoir connu… (Saint Augustin).

Le plus grand challenge que tu as rencontré depuis ton arrivée ?

Mes plus grands challenges depuis mon arrivée à la logistique en 2011 ont été de travailler seul durant 7 ans, tout apprendre, m’organiser parfois, à défaut de process établis. Et ensuite, dès l’arrivée de Christelle en 2018, il a fallu que je remette en cause mon organisation, que je partage. Je peux dire aujourd’hui que nous avons réussi et je prends beaucoup de plaisir à travailler en équipe.

L’anecdote la plus drôle que tu aies vécue dans les Activités Sociales ?

Dans les années 2000, j’étais ouvrier d’entretien à Kaysersberg. Un soir d’été orageux, alors que j’étais devant l’atelier de KB en compagnie de Marcel, une collègue que je ne nommerais pas, nous appel de la colo du Bonhomme. Alors qu’elle procédait à un test de l’alarme incendie, le bâtiment est subitement plongé dans le noir : Plus de courant ! Paniquée, elle souhaite notre intervention. Avant toute chose, nous lui demandons de se rendre près du poste de transformation à l’extérieur et de nous dire s’il fait du bruit. Elle s’exécute et colle son oreille à la carcasse en fer du poste. Au même moment, le courant est revenu ! Choquée, mais le plus sérieusement du monde, elle nous a demandé comment nous avions fait !

Ta phrase fétiche pour démarrer la journée du bon pied ?

Pour démarrer la journée du bon pied je n’ai pas de phrase fétiche, mais à la simple pensée de mes garçons et de ma compagne, je suis prêt à abattre des montagnes.