À mon embauche chez EDF GDF Services Bourgogne du Sud en 1999, nous avions une semaine d’intronisation durant laquelle était présentées aux nouveaux les entreprises, leurs services et leurs rôles. Il y avait aussi une journée consacrée aux différentes organisations syndicales et le fonctionnement des institutions représentatives du personnel. Et pour finir la semaine, une journée complète de présentation de la CMCAS et de la CCAS avec leurs caractéristiques liées au statut des Industries électrique et gazière.

C’est à ce moment-là que j’ai découvert le modèle vertueux et unique de nos organismes sociaux. Venant du secteur privé, et notamment après dix années dans une PMI sans même savoir ce qu’était un syndicat, ni un comité d’entreprise, je fus séduit par la possibilité d’accès aux offres des Activités Sociales tournées vers l’humain et construites par des collègues élus associés à des équipes de professionnels de la CCAS.

Au début, j’ai eu beaucoup de mal à comprendre les rouages, les liens entre CCAS, CMCAS et syndicats. Intéressé par l’esprit social et démocratique de la désignation par des élections, je me suis engagé syndicalement en m’impliquant dans différents mandats. Je devenais accro à l’éducation populaire.

Avoir la main sur nos œuvres sociales en tant que salarié est un réel avantage, unique en son genre. Les élections de CMCAS sont l’occasion de faire perdurer cette chance. Ce scrutin est bien plus qu’une simple formalité : c’est une opportunité pour chacun d’entre nous de façonner l’avenir social de nos entreprises en répondant aux attentes de nos bénéficiaires. Nos voix comptent plus que jamais.