Entre les réunions qui s’enchaînent, les mails qui pleuvent, les enfants à récupérer, les lessives à lancer, ou la nounou qui est absente… on se demande parfois si on n’est pas devenu(e) des super-héros sans cape, mais avec des cernes. Charge mentale et stress peuvent envahir notre quotidien, voici quelques clés pour apprendre à les apprivoiser.
C’est quoi exactement la charge mentale et le stress ?
La charge mentale, c’est comme avoir une application de gestion de projet ouverte en permanence dans notre tête, avec des dizaines d’onglets, des rappels qui clignotent et des tâches qui se multiplient toutes seules. C’est penser à tout, tout le temps : le boulot, les courses, les rendez-vous médicaux, les anniversaires à ne pas oublier, et même à sortir les poubelles (surtout le tri, sinon c’est la honte). Elle est souvent invisible, mais bien réelle.
Selon le Larousse (définition officielle), la charge mentale est « un poids psychologique que fait peser (plus particulièrement sur les femmes) la gestion des tâches domestiques et éducatives, engendrant une fatigue physique et, surtout, psychique ». Cette définition met en lumière l’aspect invisible mais pesant de cette gestion constante, souvent en arrière-plan, mais toujours présente.
Le stress, c’est le cousin de la charge mentale. Il débarque quand notre cerveau estime qu’il y a trop de choses à gérer et pas assez de temps, d’énergie ou de chocolat pour y faire face. Il peut être ponctuel (deadline de la réunion) ou chronique
Quels sont leurs dangers ?
Une charge mentale trop lourde, c’est comme un sac à dos rempli de briques : au début, on tient bon, mais à force, on finit par marcher de travers. Elle peut entraîner :
Quant au stress, s’il s’installe durablement, il peut provoquer :
Des chiffres qui parlent d’eux-mêmes :
Source : Fondation Ramsay Santé – Observatoire du Stress 2025
Utilisez la méthode Eisenhower ou la matrice d’urgence/importance pour trier vos tâches. Ce qui est urgent n’est pas toujours important, et inversement. Et non, répondre à tous les mails dans la minute n’est pas une obligation légale.
Réservez des créneaux pour avancer sur vos dossiers sans être interrompu(e). Et osez dire non aux réunions inutiles.
Si une tâche peut être confiée à un ou une collègue, faites le. Déléguer, c’est faire confiance, pas fuir ses responsabilités.
Exprimer ses limites, ses besoins ou ses difficultés n’est pas un aveu de faiblesse. C’est une preuve de maturité professionnelle. Et parfois, un simple “je suis débordé(e), on peut en reparler demain ?” suffit à désamorcer la pression.
Non, rester assis 8h d’affilée devant un écran ne fait pas de vous l’employé(e) modèle. Le cerveau a besoin de pauses pour rester performant. Une pause-café, une marche de 5 minutes, ou même quelques étirements peuvent faire des miracles.
La maison, c’est une équipe. Et dans une équipe, on répartit les rôles. Faites des plannings familiaux (courses, repas, lessive, devoirs) et impliquez tout le monde, y compris les enfants. Même les plus petits peuvent participer (oui, même pour trier les chaussettes).
La maison n’est pas un showroom. Si les jouets traînent ou que le linge n’est pas plié façon Marie Kondo, ce n’est pas grave. Ce qui compte, c’est l’ambiance, pas l’apparence.
Même 15 minutes par jour pour lire, marcher, écouter de la musique ou ne rien faire du tout. Ce n’est pas égoïste, c’est essentiel. Un parent reposé = une famille plus sereine.
Utilisez un agenda familial partagé (papier ou numérique) pour éviter les oublis et les surprises de dernière minute. Et surtout, ne surchargez pas les week-ends avec 12 activités. Le repos, c’est aussi une activité.
La charge mentale et le stress ne sont pas des signes de faiblesse, mais des signaux d’alerte. Les ignorer, c’est comme couper le son d’une alarme. Prenez soins de vous, écoutez-vous !
Source : My Electric Network
Publié le 14/10/2025